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24  COMBATS D'URVILLERS, DITANCOURT, LIGNE HINDENBURG

24.1  ORDRE N° 481 DU 31eme CORPS D'ARMÉE DU 18 OCTOBRE 1918

Au moment où la 169eme division d'infanterie passe en réserve d'armée, le général commandant le 31eme corps d'armée est heureux d'adresser au général Serot Aimeras et à ses vaillantes troupes ses plus vives félicitations.

A la suite de durs combats, méthodiquement et énergiquement menés pendant plusieurs semaines, la 169eme division, progressant au milieu des positions solidement fortifiées de l'ennemi, a réalisé, en combattant, une avance de plus de 30 kilomètres, enlevant dé haute lutte plusieurs villages organisés, faisant de nombreux prisonniers et capturant à l'ennemi un matériel considérable.

Le superbe effort fourni par cette belle division est un sûr garant pour ses succès futurs.
Signé : Général TOULORGE

24.2  ORDRE GÉNÉRAL N° 374 DE LA 169e DIVISION D'INFANTERIE

24.2.1  DU 30 NOVEMBRE 1918 CITATION DU 2eme BATAILLON

Très beau bataillon qui, sous le commandement du capitaine Gey, le 9 août 1918, a eu une brillante conduite lors de l'attaque et de la prise d'Assain-villers, capturant environ deux cent cinquante prisonniers une batterie d'artillerie mixte de 105 et 77 (personnel et matériel), quatre-vingt-dix mitrailleuses trente-trois minenwerfers.

Engagé en première ligne du 28 septembre au 2 octobre 1918, s'est emparé, après une lutte acharnée, du village très fortement organisé d'Urvillers, malgré de furieuses contre-attaques, capturant plus de deux cents prisonniers, quarante-trois mitrailleuses, plusieurs pièces d'artillerie et un très important matériel.
Signé : Général SEROT ALMÈRAS

24.3  ORDRE GÉNÉRAL N° 213 DE LA 1ere ARMÉE DU 18 DÉCEMBRE 1918

24.3.1  CITATION DU 29eme RÉGIMENT D'INFANTERIE

Excellent régiment qui, depuis le début de la campagne, s'est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en forêt d'Apremont et Woëvre ; en 1916, aux Éparges ; en 1917, aux attaques en Champagne du massif de Moronvillers ; en fin d'avril à août 1918, dans la région de Montdidier, particulièrement les 9 juin, 19 juillet, 9 et 11 août. Vient de donner la preuve, pendant six mois de la plus belle endurance, en fournissant, du 30 mars au 12 octobre 1918, dans des conditions spécialement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives, sous les ordres de son chef, le colonel Lenfant.

Du 8 au 10 septembre, formant avant-garde de la division dans la région sud de Saint-Quentin, a réalisé une progression de 9 kilomètres en faisant tomber de forts points d'appui dans des conditions parfois très dures, puis, au cours d'une avance de 20 kilomètres effectuée par sa division jusqu'au 12 octobre, a exécuté de vigoureuses et brillantes attaques, particulièrement du 29 septembre au 2 octobre, où il a livré, à Urvillers, des combats acharnés qui lui ont valu, avec la prise de cette position très solidement fortifiée, la capture de trois cent cinquante prisonniers environ (de cinq régiments de deux divisions différentes) et d'un matériel important, dont treize minenwerfers, soixante-sept mitrailleuses, dix-huit mitraillettes et vingt et un fusils antitanks.
Signé : Général DEBENEY

24.4  ORDRE GÉNÉRAL N° 140-F

Par application des prescriptions de la circulaire 2.156/D du 22 février 1918, le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l'Est a décidé que les unités ci-dessous auront droit au port de la fourragère, aux couleurs du ruban de la croix de guerre :
29 Régiment d'Infanterie
G. Q. G. (N° 23.196), le 19 décembre 1918.
Le Maréchal de France,
Commandant en chef les armées françaises de l'Est,
Signé : PETAIN







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Autun. — Imprimerie Pernot.


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